Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, invite les chefs d'Etat et de gouvernement du monde à considérer les phénomènes migratoires comme un élément positif. Cette injonction rencontre le scepticisme de René Cuperus pour qui la question se pose de savoir si les phénomènes migratoires sont nécessairement synonymes de "solidarité" et de "justice sociale", ou s'ils constituent au contraire un risque par rapport à ces enjeux ? Sont-ils toujours opportuns et positifs ? Une immigration toujours plus importante est-elle nécessairement positive ?

A ses yeux, l'immigration est un phénomène qui non seulement touche les sociétés en profondeur, (celles qui accueillent comme celles que l'on quitte), mais sont aussi souvent source de déstabilisation, de tensions et de conflits. Par conséquent, une immigration mal encadrée peut causer des troubles sociaux et politiques. Refuser cette réalité en avançant des arguments massue renvoyant au fait que "Les phénomènes migratoires font bel et bien partie de l'histoire de l'humanité", c'est pour lui faire preuve d'irresponsabilité politique.